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vendredi 18 juillet 2014

Econav s’attaque aux épaves de bateaux de plaisance

Il suffit de longer les côtes françaises pour constater l’accumulation d’épaves de bateaux, qui ont été purement et simplement abandonnées par leurs propriétaires sans aller à la casse. 

Petit rappel historique : En 1961, le premier bateau en polyester est sorti des chantiers Jeanneau, ce qui a donné le signal de départ pour une production en grande série, la plaisance n’étant plus réservée à une élite. 

Alors que la France ne comptait qu’environ 30.000 bateaux en 1966, on en dénombrait 950.000 en 2013, soit 31 fois plus ! 

C’est ce qui ressort d’un rapport d’EcoNav et du SIOCA sur la fin de vie des navires de moins de 24 mètres. De plus, ce matériau rentre également dans d’autres domaines, comme la petite pêche, le transport de passagers et même le militaire. 95% des bateaux de plaisance sont aujourd’hui dotés de coque en polyester, sans que le devenir de ces produits ait été réfléchi.

En effet, près de 20.000 bateaux de plaisance arrivent en fin de vie chaque année en France. Mais, de nombreux propriétaires préfèrent les abandonner, voire les brûler ou les couler plutôt que de prendre en charge leur démantèlement, qui peut coûter plus de 3.000 euros.

Ce comportement nuit à l’environnement (navires coulés, batteries, plomb et béton, polyesters, et produits chimiques), mais aussi aux autres plaisanciers puisque les navires délaissés occupent parfois des anneaux dans les ports, ce qui rallonge les délais d’attente.

Un colloque organisé à Douarnenez pour promouvoir des pratiques de navigation plus écologiques, a eu pour conséquence la naissance du réseau EcoNav (pour éconavigation) en 2007.

Ce collectif qui recense rapidement une centaine de membres regroupant des ONG, parmi lesquelles la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme ou encore la Surfrider Foundation Europe, mais aussi des institutions publiques (l’Agence des aires marines protégées, l’ADEME, l’Université Bretagne Sud, le Pôle Mer Bretagne…), des professionnels de la navigation (des comités de pêche, des chantiers, des architectes navals, des équipementiers, des gestionnaires de ports…) et des personnalités engagées telles que les navigateurs reconnus Philippe Poupon et Catherine Chabaud.

L’association EcoNav a également noué un partenariat avec la Macif pour faire la promotion de l’éconavigation et contribuer à la sauvegarde de l’environnement marin.

Ses membres définissent l’éconavigation comme le “terme générique regroupant l’ensemble des options écologiques pour la construction, l’utilisation, l’accueil et la fin de vie des bateaux toutes marines confondues (pêche, plaisance, commerce, militaire, fluviale)”. Quelle fin de vie ?

Econav s’est doté d’un cahier des charges :
  • prise en compte de l’ensemble des secteurs maritimes 
  • analyse de l’ensemble du cycle de vie 
  • approche basée sur une obligation de moyens 
  • concertation de l’ensemble des parties prenantes 
  • révision régulière des exigences • récompenser les initiatives respectueuses de l’environnement 

Il se décline en 3 volets : bateaux et équipements, pratiques et comportements, ports et abris.

Focus sur le Port à sec, une infrastructure qui permet de réduire l’entretien des coques de bateaux et le recours à des peintures sous-marines.



Pour aller plus loin : 

http://www.econav.org/

Etude Econav
http://www.econav.org/?Synthese-de-l-etude-Les-navires-en

La Macif indique sur son site Internet qu’elle fut la première mutuelle d’assurance à avoir proposé des contrats d’assurance pour les embarcations de plaisance. De plus, elle est depuis près de 25 ans le partenaire historique de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et elle forme depuis 1987 les plaisanciers à la navigation en sécurité grâce à son école de formation à la croisière, Macif Centre de Voile (MCV).

Depuis 2008, grâce à son programme Skipper Macif, l’assureur accompagne des jeunes marins talentueux sur des courses au large prestigieuses. Plus globalement, la Fondation Macif a soutenu 3.000 projets pour un budget global de 32 millions d’euros depuis 1993. Macif Solidarité Mer - François Gabart parrain d'Handi Surf.



Macif Solidarité Mer 
https://www.macif.fr/web/site/groupe/accueil/macif_solidarite_mer 

TV5Monde : Navire en fin de vie cherche casse respectueuse. Août 2013 
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Industrie-maritime/p-26111-Navire-en-fin-de-vie-cherche-casse-respectueuse.htm 

http://www.robindesbois.org/ 

BioLit, c’est un réseau de femmes et d’hommes, qui s’investissent dans des structures d’éducation à l’environnement, de gestion et de protection de la nature… Partenaires de BioLit, ils sont prêts à partager avec vous leurs connaissances du littoral et à vous y accompagner. BioLit est un programme national de science participative sur la biodiversité littorale qui permet d’impliquer les citoyens auprès des scientifiques. Grâce à une plate-forme informatique collaborative et ses applications smartphones et tablettes développées par Logica, les observateurs peuvent photographier les espèces observées sur le littoral, collecter des données à travers des protocoles simples et accessibles et les transmettre directement aux scientifiques via leur téléphone mobile. 

L’objectif de cette plate-forme est de permettre ensuite aux scientifiques d’avoir une base riche d’informations et de faire des analyses, afin de mieux suivre l’évolution de la biodiversité littorale. Ce mécénat de compétence a permis à Logica de remporter le Trophée 2011 du mécénat d’entreprise remis par le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable. 

http://www.biolit.fr/ 

http://www.respectocean.com/ 

RespectOcean est un réseau d’entreprises ou d’organisations professionnelles de l’économie maritime et côtière, réunies dans une démarche de développement durable. Il les fédère autour d’une charte commune d’engagement. Il favorise les échanges, l’émergence et la diffusion des bonnes pratiques. Il permet de rapprocher le monde de ces entreprises des autres parties prenantes, pour une meilleure gestion intégrée de la Mer et du Littoral. Une initiative soutenue par la région Bretagne.

Day 4 - Ocean + - Respect Ocean: A Network of... par Aires-marines-protegees 

Raphaëla le Gouvello est la fondatrice du réseau RespectOcean et en assure la coordination générale. C’est aussi une sportive accomplie, avec ses traversées océaniques en planche à voile, 4 records mondiaux, réalisés en solo entre 2000 et 2006. 

Le label MSC (Marine Stewardship Council) 
http://ong-entreprise.blogspot.fr/2013/05/le-label-marine-stewardship-council-est.html

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