Global Impact est une ONG américaine, qui se porte vers les personnes les plus vulnérables dans le monde, notamment en cas d’urgence. Ce dernier s’est notamment spécialisé dans la récolte des fonds auprès des salariés, qui bénéficient à cette occasion d’un avantage fiscal. Depuis 1956, Global Impact a permis d'amasser plus de 1,2 milliard de dollars pour des milliers d'organismes de bienfaisance.
Commander l’étude de l’Insead sur cette ONGhttp://www.insead.edu/facultyresearch/research/details_cases.cfm?id=18669
Historiquement, Global Impact faisait partie jusqu’en 1980 des rares organisations (4 au total) à pouvoir participer au Combined Federal Campaign (CFC). Il s’agit d’un programme, qui autorise certaines organisations caritatives à solliciter la contribution des employés du gouvernement fédéral des Etats-Unis. Global Impact est ainsi présent dans le Combined Federal Campaign of the National Capital Area (CFCNCA, 340.000 salariés), au service de tous les employés fédéraux dans la région de Washington DC, et dans le Combined Federal Campaign-Overseas (CFC-O) qui concerne les civils et les militaires employés à l’étranger par le ministère de la Défense, notamment les troupes déployées en Irak et en Afghanistan.
Face au déclin inquiétant des dons lors des campagnes menées dans les années 1990, Global Impact a réagi en portant son attention vers le secteur privé. Ce changement s’est déroulé au bon moment, dès lors que le débat sur la RSE a commencé à pousser les entreprises à chercher de nouveaux modes d’action et à réfléchir sur leur implication en cas de crise humanitaire. Mais, le pari n’était pas gagné d’avance, le challenge consistant aussi à répondre présent sur la transparence et la traçabilité des dons.
Sa mutation a débuté en 1993 lorsqu’un nouveau CEO a été embauché, Renée S. Acosta, qui tient toujours les rênes. Une décision rapidement suivie d’une plus large représentation du secteur privé au sein du conseil d'administration, jusque là dominé par les représentants d’œuvres caritatives. Global Impact a su également se plier aux exigences de transparence, exigée par les bailleurs de fonds privés. Une démarche qui répond aussi à la demande des pouvoirs publics, qui ont décrété le Patriot Act, pour éviter que des fonds humanitaires se perdent dans des officines terroristes. Ce virage a connu un réel succès, puisqu’entre 1995 et 2006, ses revenus issus de la charité sont passés de 6 millions à 141 millions de dollars. Ces chiffres se sont légèrement tassés depuis avec la crise.
Cette organisation non lucrative s’est donc positionnée entre le monde du travail et celui de la charité. Elle offre ainsi plusieurs options pour s'engager aux salariés, tout en continuant à occuper ses missions non lucratives. Elle joue en quelques sortes le rôle d’un broker assez flexible, capable de monter en moins de 48 heures un service de collecte pour les salariés donateurs travaillant dans ses entreprises partenaires. Son intervention permet de capter en toute confiance les dons très rapidement en évitant que les particuliers ne sachent pas à qui donner (risque de dispersion) ou se retrouvent confrontés à des arnaqueurs. Elle permet donc d’orienter leurs dons vers les organisations capables de répondre aux besoins de la cause choisie par le salarié. Global Impact a la capacité de réagir en cas de pic de donations (Tsunami, Katrina, Haïti, etc), avec son outil Global Alert.
Global Impact joue un rôle de fundraising pour 55 organismes de bienfaisance américains, y compris CARE, World Vision, Heifer International, Lutheran World Relief, Save the Children, and Women for Women International. Habitat for Humanity International vient d’ailleurs de rejoindre cette liste. Ces ONG comptent obtenir de ce partenariat un effet de levier. Steven Solinsky, Director of Finance and Administration, Doctors Without Borders (Médecins Sans Frontières USA), estime ainsi pouvoir atteindre aisément des milliers de donateurs sur leurs lieux de travail.
Pour Luk Van Wassenhove (regarder la vidéo), qui tient la chaire Henry Ford in Manufacturing à l’Insead, Global Compact a réussi à changer son modèle. Elle était devenue un peu démodée, pas assez proactive et il était difficile de tracer son action. Dans le même temps, le nombre de fonctionnaires donateurs avaient baissé sous l’ère Reagan, et la tendance à donner connaissait un essoufflement. De plus, son action trop axée sur les Etats-Unis ne répondait plus aux exigences de la mondialisation et du Millenium.
Les chiffres sont éloquents. Dans son rapport annuel 2009, l’association américaine indique avoir répondu à la demande de 300.000 donateurs individuels, ce qui a bénéficié à environ 400 millions de personnes à travers 18.000 œuvres caritatives. Elle lève ainsi des fonds auprès des salariés d’entreprises comme Accenture, Hewlett-Packard, JPMorgan Chase, Wells Fargo, Home Depot, Microsoft et Intel. La crise n’affecte pas trop l’ONG, puisque les nouveaux partenariats signés au cours de l’exercice 2008/2009 lui ont permis d’offrir des possibilités de dons à près de 500.000 salariés américains supplémentaires.
Sa mutation a débuté en 1993 lorsqu’un nouveau CEO a été embauché, Renée S. Acosta, qui tient toujours les rênes. Une décision rapidement suivie d’une plus large représentation du secteur privé au sein du conseil d'administration, jusque là dominé par les représentants d’œuvres caritatives. Global Impact a su également se plier aux exigences de transparence, exigée par les bailleurs de fonds privés. Une démarche qui répond aussi à la demande des pouvoirs publics, qui ont décrété le Patriot Act, pour éviter que des fonds humanitaires se perdent dans des officines terroristes. Ce virage a connu un réel succès, puisqu’entre 1995 et 2006, ses revenus issus de la charité sont passés de 6 millions à 141 millions de dollars. Ces chiffres se sont légèrement tassés depuis avec la crise.
Cette organisation non lucrative s’est donc positionnée entre le monde du travail et celui de la charité. Elle offre ainsi plusieurs options pour s'engager aux salariés, tout en continuant à occuper ses missions non lucratives. Elle joue en quelques sortes le rôle d’un broker assez flexible, capable de monter en moins de 48 heures un service de collecte pour les salariés donateurs travaillant dans ses entreprises partenaires. Son intervention permet de capter en toute confiance les dons très rapidement en évitant que les particuliers ne sachent pas à qui donner (risque de dispersion) ou se retrouvent confrontés à des arnaqueurs. Elle permet donc d’orienter leurs dons vers les organisations capables de répondre aux besoins de la cause choisie par le salarié. Global Impact a la capacité de réagir en cas de pic de donations (Tsunami, Katrina, Haïti, etc), avec son outil Global Alert.
Global Impact joue un rôle de fundraising pour 55 organismes de bienfaisance américains, y compris CARE, World Vision, Heifer International, Lutheran World Relief, Save the Children, and Women for Women International. Habitat for Humanity International vient d’ailleurs de rejoindre cette liste. Ces ONG comptent obtenir de ce partenariat un effet de levier. Steven Solinsky, Director of Finance and Administration, Doctors Without Borders (Médecins Sans Frontières USA), estime ainsi pouvoir atteindre aisément des milliers de donateurs sur leurs lieux de travail.
Pour Luk Van Wassenhove (regarder la vidéo), qui tient la chaire Henry Ford in Manufacturing à l’Insead, Global Compact a réussi à changer son modèle. Elle était devenue un peu démodée, pas assez proactive et il était difficile de tracer son action. Dans le même temps, le nombre de fonctionnaires donateurs avaient baissé sous l’ère Reagan, et la tendance à donner connaissait un essoufflement. De plus, son action trop axée sur les Etats-Unis ne répondait plus aux exigences de la mondialisation et du Millenium.
Les chiffres sont éloquents. Dans son rapport annuel 2009, l’association américaine indique avoir répondu à la demande de 300.000 donateurs individuels, ce qui a bénéficié à environ 400 millions de personnes à travers 18.000 œuvres caritatives. Elle lève ainsi des fonds auprès des salariés d’entreprises comme Accenture, Hewlett-Packard, JPMorgan Chase, Wells Fargo, Home Depot, Microsoft et Intel. La crise n’affecte pas trop l’ONG, puisque les nouveaux partenariats signés au cours de l’exercice 2008/2009 lui ont permis d’offrir des possibilités de dons à près de 500.000 salariés américains supplémentaires.
Le succès du Global Impact repose aussi largement sur son intégrité. Ses comptes financiers obtiennent régulièrement d’excellentes notations, comme celles du Charity Navigator Four-Star Rating ou encore le statut « Seal Holder » décerné par la Better Business Bureau Wise Giving Alliance. L’ONG est aussi fière d’afficher un ratio de frais administratifs et de collecte de fonds de 5,16%, soit un niveau très inférieur aux 35% considérés comme acceptable par le Better Business Bureau.
Pour aller plus loin :
Global Impact: Managing corporate giving
L’interview de Luk Van Wassenhove, spécialiste de la question
L’interview de Luk Van Wassenhove, spécialiste de la question
Commander l’étude de l’Insead sur cette ONGhttp://www.insead.edu/facultyresearch/research/details_cases.cfm?id=18669
Global Impact
http://www.charity.org/
http://www.charity.org/
Charity Navigator, America's largest independent charity evaluator, provides free financial evaluations of America's charities.
http://www.charitynavigator.org/
http://www.charitynavigator.org/
Use care when donating to help earthquake victims in Chile
http://blogs.consumerreports.org/money/2010/03/beware-chile-earthquake-charity-donation-navigator-bbb-american-institute-of-philanthropy-watchdog-.html
http://blogs.consumerreports.org/money/2010/03/beware-chile-earthquake-charity-donation-navigator-bbb-american-institute-of-philanthropy-watchdog-.html
Better Business Bureau. Start With Trust.
http://www.bbb.org/us/charity/
http://www.bbb.org/us/charity/
Global Impact 2009 : Campaign Video
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