vendredi 26 septembre 2014

Alternatives Economiques accélère sur le numérique

Camille Dorival, Directrice générale d’Alternatives Eco, a lancé un appel cette semaine sur la célèbre liste de diffusion de l’Auberge de la Solidarité (Twitter @camille_dorival). 

Malgré la qualité de son contenu, le chiffre d’affaires d’Alter Eco se tasse. Un contexte qui a aussi conduit récemment Terra Eco à lancer une opération de crowdfunding, qui est bien relayée sur les réseaux sociaux (#sauvezterraeco). 

Le propre de ces deux revues est leur rôle de vigie, une capacité d’éclairage sur des problèmes souvent complexes, avec le plaisir pour le lecteur d’une vraie mise en forme magazine. 

Cette situation reflète la baisse du lectorat de la presse mag, à quelque exception près comme Marmitton (groupe auféminin.com), alors que les supports numériques n’ont véritablement pris le relais. A part pour Mediapart qui vient de franchir le cap des 100.000 abonnés.

Petit rappel historique 

Selon Wikipedia, Alternatives économiques a été fondée par l'économiste Denis Clerc en réaction au slogan « There is no alternative » de Margaret Thatcher. Depuis le premier numéro de novembre 1980 tiré à 2.000 exemplaires, ses ventes auraient continuellement augmenté pour atteindre plus de 100.000 exemplaires.

Le chiffre d'affaires s’est établi à 6,8 M€ en 2013 en baisse 7,7%.

Comme nombre de ses confrères, Alter Eco accuse un triple effet :
  • une baisse des ventes en kiosque (- 337 K euros), 
  • une érosion des abonnements (- 143 K euros) 
  • et une dégradation des recettes publicitaires (- 73 K euros). 
La Scop a enregistré au final une perte de 323K€ en 2013. Pourtant, elle était encore bénéficiaire en 2011 à hauteur de 130K€.


Face à cette situation, le magazine de la rue du Sentier s’est fixé une politique de développement autour de trois axes principaux :
  • une nouvelle formule pour le mensuel dès janvier prochain ; avec un chemin de fer repensé et clarifié, une maquette plus moderne et aérée. Objectif : conquérir 3 000 abonnés supplémentaires.
  • le lancement en novembre d’un titre 100 % numérique, AlterEcoPlus. Tous les jours, ce nouveau support va proposer des articles, des chroniques, des graphiques et des interviews pour mieux comprendre les mécanismes économiques, sociaux et politiques. En optant pour la mobilité (tablette ou smartphone), AlterEcoPlus compte profiter de la créativité, de l’immédiateté et de l’interactivité permis les publications digitales. Un véritable complément du mensuel. 
  • enfin le développement de ses activités de diversification (formation, études et communication…). 
Pour maintenir son indépendance, la coopérative qui édite le mensuel ne veut, compter que sur ses lecteurs pour continuer à offrir une information économique et sociale de qualité.

Par ailleurs, Alter Eco bénéficie d’ores et déjà de près de 29.000 likes sur Facebook et est suivie par 7.347 personnes sur Twitter.


Réforme bancaire : des promesses non tenues ? par alternativeseconomiques

Pour s’abonner :
 http://www.alternatives-economiques.fr

Pour soutenir AlterEcoPlus
 http://www.decouvrir.alterecoplus.fr/membres/soutenir

Pour faire un don à la coopérative en bénéficiant d’un avantage fiscal
 http://alternatives-economiques.fr/don

Pour aller plus loin : 

Une présence déjà existante à la télé Je vous signale une émission appelée Déchiffrage.

Une collection de Bruno Mas et Jacques Goldstein. Co production : Arte France, Les Films d’ici 2, Alternatives Economique, avec la voix d’Alexandra Bensaid, animatrice de l’émission « on n’arrête pas l’éco » sur France Inter.



Sur le lectorat selon CB News

Près de 49,7 millions. C'est le nombre de lecteurs chaque mois du média presse, soit 97% de la population française des 15 et plus, selon la nouvelle étude ONE d'AudiPresse qui a publié hier les résultats d'audience de la presse en France métropolitaine sur la période allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014, après avoir interrogé 35 293 personnes.

Il en ressort que le nombre moyen de titres lus sur la période étudiée par ONE est de 6 vs 6,1 en 2013 et 6,3 sur 2012/2013. Une masse de lecteurs qui se répartissent ainsi : sont lus 1,3 quotidien et 4,7 magazines.
  • Les femmes se démarquant de l'ensemble avec une moyenne de 6,6 titres lus. 
  • Des moyennes qui progressent lorsque le lecteur papier est aussi un lecteur "connecté". Ainsi, l'internaute lit-il en moyenne 6,2 titres, le possesseur de tablette 6,3 et l'hyper-connecté, 6,2.
  • ONE met aussi l’accent sur l'émergence des "Social Readers". Elle montre que les inscrits à Facebook lisent 6,1 titres, 6,8 pour Twitter et, largement devant, 7,7 titres lus pour ceux inscrits à Google+. 
  • Parmi les inscrits à ces réseaux sociaux, 36% suivent des pages ou sont abonnés à un fil de marques de presse. 
Chaque jour, 33,3 millions de personnes lisent encore au moins un titre de presse, soit 65% de la population âgée de 15 ans et plus. 21,1 millions lisent un quotidien (41% de la population française 15 ans et +) et 25,1 millions (49%) un magazine.

Ils sont même, chaque jour, 12,9 millions (25%) à être à la fois lecteur d'un quotidien et d'un magazine.

Même si le lieu privilégié pour ce type de lecture est le domicile (69%), 31% des lectures se font aussi en dehors de celui-ci : transports (6,3%) ; le lieu de travail (11%) ; chez des parents ou amis (6,2%) ; dans une salle d'attente (5,2%).  

Terra Eco : 

Pour l’heure, le magazine nantais a déjà réalisé environ 40% de son objectif de collecte, une opération de crowdfunding toujours en cours sur Ulule. 
http://ong-entreprise.blogspot.fr/2014/09/crowdfunding-leconomie-positive-besoin.html

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