Aux Etats-Unis, la Robin Hood Foundation symbolise le renouveau de la philanthropie à Wall Street. Cette fondation a été créée en 1988 par Paul Tudor Jones, un expert en fonds d’arbitrage. Elle a pour mission de s’attaquer aux racines de la pauvreté à New York City.
Elle a été un des pionniers de ce qu’on a appelé la « venture philanthropy », qui combine la charité et les forces du marché. Grâce à son carnet d’adresse, son principal animateur a réussi à drainer les fonds d’une nouvelle génération de riches Américains, à qui il assure que chaque penny donné ira entièrement à la cause choisie grâce à un process de due diligence. Son budget
Le gala du printemps 2008 de
En mai 2009, un nouveau gala vient d’avoir lieu pour répondre à l’urgence des besoins à New York, du fait de la récession. De plus en plus de Newyorkais cherchent un soutien de base comme la nourriture et un abri. Les billets du gala ont été vendus à 2.000$ pour chaque place assise, à 50.000$ pour une table de leadership de dix personnes, et même 250.000 dollars pour un Sponsor, pour le même nombre de 10 convives. La vente des tickets à environ 3.400 personnes a rapporté 17,3 millions de dollars. De nombreuses stars et des modèles ont été invités. Cette réunion s’est voulue toutefois moins clinquante que les années précédentes, pour ne pas choquer l’opinion et tenir compte des politiques de restrictions adoptées par les Fondations. Au piano, Aretha Franklin a chanté « Bridge Over Troubled Water”.
Même si les ventes aux enchères ont été moins animées, les donateurs ont promis de donner 27,7 millions de dollars pendant cette soirée. Pour montrer l’exemple, George Soros s’est engagé sur la somme de 50 millions de dollars. Avec 73 millions de dollars de dons, la Robin Hood Foundation n’a jamais collecté autant en une seule soirée, ce qui tranche agréablement avec la crise financière. Néanmoins, l’apport de Georges Soros, 78 ans, s’est révélé décisif.
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