Les parties prenantes poussent activement les entreprises à changer de comportement. Dans le même temps, la RSE est devenue de plus en plus complexe. Ce blog a vocation, modestement, à suivre ces tendances de la crise des subprimes à la guerre en Ukraine. Certaines initiatives y sont aussi mises en avant.
samedi 13 juin 2009
Harvard, HEC et l'Essec cherchent des solutions face à la crise
Les cadres dirigeants de grandes entreprises, jugés responsables collectivement de la crise, auraient été des élèves modèles. Différents journaux se sont penchés sur la question et mettent l’accent sur de nouveaux cursus dans le social business.
Le journal Les Echos qui a enquêté sur les MBA américains a interrogé Henry Mintzberg, professeur de management de l'université McGill au Canada. Pour lui, « deux noms » personnifient les lacunes de cette formation. Le premier est George W. Bush, qui a fini ses huit ans de présidence sur la plus grande crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Le second est Rick Wagoner, qui a conduit General Motors à tombeau ouvert. Deux anciens de la prestigieuse Harvard Business School. De même en France, grands patrons et jeunes traders ont parfaitement appliqué les principes de bonne gestion et d’optimisation du capital (ROI) appris sur le banc des écoles les plus prestigieuses de l’Hexagone.
De plus en plus de formation, dédiées à l’élite économique et financière des deux côtés de l’atlantique font leur mea culpa. Ils modifient leur cursus pour intégrer les notions de responsabilité. Certaines vont plus loin en dirigeant les projecteurs sur le potentiel de l’économie sociale et de l’entrepreneuriat social, notamment HEC avec sa chaire «Social Business/savoir et pauvreté » avec le soutien de Danone. A la Rotterdam School of Management (RSM), les étudiants apprennent à tenir compte de toutes les parties prenantes et à ne pas tout sacrifier au court terme, pour une raison de survie de l’entreprise.
Des initiatives qui pourraient aussi bénéficier aux ONG, qui sont friandes de jeunes diplômés. Mais, la crise a gelé les embauches. Néanmoins, la montée en puissance dans l’entreprise de ces jeunes diplômés plus responsables devrait favoriser le dialogue ONG/secteur privé.
Pour aller plus loin :
L’article de La Croix sur HEC
http://www.la-croix.bayardweb.com/article/index.jsp?docId=2375710&rubId=4076
L’article de la Tribune sur les Pays-Bas
http://www.latribune.fr/carrieres/ecoles-de-commerce-universites-quelles-bonnes-filieres-/pour-lentree-quel-enseignement-au-management-apres-la-crise-/20090303trib000350463/la-responsabilite-des-entreprises-nest-pas-quune-theorie-scolaire.html
L’article des Echos sur les Etats-Unis
http://www.lesechos.fr/management/actu/4872103-mba-les-universites-americaines-revoient-leur-copie.htm
L’exemple de l’Essec vu par l’Observatoire Boivigny
http://www.boivigny.com/A-quoi-cela-sert-il-d-etudier-l-economie-sociale-Exemple-a-l-Essec_a616.html
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