lundi 15 juin 2009

Le partenariat de Lafarge et Care contre le Sida a fait ses preuves






Lafarge et CARE France viennent de confirmer leurs engagements, après avoir obtenu de bons résultats dans la lutte contre le sida.

Rappelons que le cimentier est présent sur 2.200 sites et emploient 84.000 personnes dans le monde dans 79 pays, dont environ 10% en Afrique. L’entreprise est consciente de l’impact de son activité et s’est engagée à s’intégrer de façon durable au sein des communautés locales présentes autour de ses sites et à contribuer à leur développement économique et social.

Lafarge dispose également d’un partenariat avec le WWF. Le groupe français organise même depuis plusieurs années des relations avec ses parties prenantes à travers deux panels (stakeholders sessions), le premier qui travaille sur la rédaction du Rapport de développement durable, l’autre qui réfléchit aux problèmes de diversité.

De son côté, CARE est une association de solidarité internationale qui intervient dans les domaines de l'urgence et du développement. Microfinance, éducation, lutte contre le Sida, accès à l'eau potable et assainissement, environnement ou programmes de développement économique, CARE s'attaque à toutes les causes de la pauvreté auprès de 55 millions de personnes chaque année dans près de 70 pays.

En rachetant Blue Circle en 2001 pour plus de 3 milliards de livre sterling, Lafarge s’est retrouvé présent dans une dizaine de pays d’Afrique subsaharienne, où le taux de prévalence du Sida est très élevé. En 2002, Lafarge rejoint la coalition mondiale contre le sida (Global Business Coalition, GBC) une ONG dont les membres sont tous des multinationales. Elle compte environ 220 sociétés membres (dont Accor, Areva, Biomerieux, Publicis Groupe, Sanofi, Suez et Total).

Le premier accord entre CARE et Lafarge date de 2003, signé pour une période de cinq ans, sur le thème de la lutte contre le VIH / Sida. Cette collaboration a fait ses preuves avec des programmes à long terme développés dans 12 pays d’Afrique subsaharienne dans lesquels Lafarge est implanté. Il permet aujourd'hui à l'ensemble des collaborateurs et le plus souvent aux communautés locales de Lafarge en Afrique d'accéder de façon anonyme et libre à la prévention, aux tests et aux traitements contre le VIH. Les résultats de cette politique parlent d’eux-mêmes : en 2006, 40% des décès de collaborateurs africains de Lafarge étaient liés au Sida contre encore 80% en 2000.

A la suite de cette première expérience, le nouveau partenariat a été étendu dans d’autres domaines. Il va porter sur trois programmes :

• La diffusion à d’autres pays du savoir-faire développé par Lafarge en matière de programmes de lutte contre le VIH et le paludisme aujourd’hui mis en œuvre principalement en Afrique ;

• La mise en place d’un outil d’évaluation de l’impact social et économique sur les communautés locales des actions mises en œuvre par Lafarge dans les pays émergents, afin d’en obtenir une photographie, de tirer les enseignements des programmes en place et de définir une stratégie d’action durable ;

• Un programme d’accès à un habitat de meilleure qualité pour des populations pauvres dans les pays émergents. Une initiative pilote va être lancée en Indonésie, avec comme axes de travail le développement de l’accès à du microcrédit pour l’amélioration de leur logement, et la formation de maçons en partenariat avec des organismes locaux.

Le montant de l'engagement de Lafarge va s’élever à 130.000€ en 2009, 160.000 € par an en 2010 et 2011, soit un total de 450 000 €. Cet argent permettra à l’entreprise de bénéficier de l'expertise de CARE dans les trois missions mentionnées plus haut. Ces fonds vont permettre de démultiplier les efforts, mais ne donnent pas la pleine mesure du temps passé concrètement par les collaborateurs de Lafarge qui travaillent à ces projets.

Le groupe français a indiqué que le travail qui sera mené dans le cadre de l’accord avec CARE constitue un point de départ pour d'autres actions. Ainsi, en ce qui concerne la mise au point d'un outil d'évaluation des actions prises par Lafarge en faveur des communautés locales, il faudra une fois que l'outil sera mis au point se poser la question du « traitement » de ce qu'il a permis d'évaluer ou les actions à mettre en place, etc. Dans le cas de la diffusion des bonnes pratiques de lutte contre le VIH ou le paludisme en Afrique vers d'autres pays, le partenariat pose tout d'abord la question du comment, de la mise en oeuvre, et c'est là que CARE apportera son expertise.

Le thème de la santé a été intégré dans les Ambitions Développement Durable 2012 du cimentier. Lafarge indique que le traitement des problèmes de santé publique n’est plus considéré comme une responsabilité africaine uniquement, et n’est plus confiné à la lutte contre le VIH ou le paludisme : c’est l’ensemble du Groupe et l’aspect multidimensionnel de la santé qui sont concernés.


Pour aller plus loin :

L’article du Moniteur :
http://www.lemoniteur.fr/141-industrie-negoce/article/actualite/619707-sante-lafarge-renouvelle-son-partenariat-avec-care

Sur la coalition contre le sida :
http://www.gbcimpact.org/

Lafarge : le mois de la santé et de la sécurité.
Un personnel efficace est un personnel en bonne santé !
http://www.lafarge.fr/wps/portal/1_1-En_direct

Sur les panels de parties prenantes :

http://www.lafarge.fr/wps/portal/2_5_4-Panel_parties_prenantes

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