En 2019, l'ADEME estimait que 90 % des collectivités faisaient face à ce problème, devenu un véritable casse-tête sanitaire, environnemental et économique pour les maires, chargés de la propreté sur l’espace public.
Pour les habitants, c’est souvent un motif de colère et de désespoir.
En 2023, la gendarmerie a recensé plus de 44 800 infractions liées aux déchets, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2020.
Le type de dépôt sauvage le plus fréquent ? Des amas pouvant aller de 1 à près de 100 tonnes, généralement issus d'activités économiques, notamment du BTP.
Le témoignage, il y a 4 ans, de Romain Daubié, maire de Montluel (Ain), devenu depuis député.
Pour répondre à cette situation, la loi anti-gaspillage (loi AGEC), adoptée en 2020, a renforcé les sanctions et élargi les pouvoirs des maires, leur permettant notamment d'avoir recours à la vidéoprotection, sous réserve de procédures strictes.
En effet, identifier les auteurs de ces dépôts illégaux reste extrêmement difficile aujourd’hui. Immense décharges sauvages à Courtry, en Seine-et-Marne (2022) :
Pour aller plus loin :
Mort tragique du Maire de Signes en 2019 lors d'un dépôt sauvage de gravats
Pièges photographiques à Tresques dans le Gard
Vert. Novembre 2024. «Délinquance environnementale», les maires de France face à l’explosion des dépôts sauvages de déchets
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire