vendredi 17 janvier 2025

Ça se passe maintenant, de nombreux maires quittent X


Lors de ses vœux à la presse, mercredi dernier, Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg, a annoncé qu’elle quittera le réseau X (anciennement Twitter) le 20 janvier prochain. 

Elle est actuellement suivie par 9.600 abonnés.

Elle considère que « la belle promesse de Twitter est révolue. Des formes de troll propagent la haine, l’homophobie, la transphobie, le sexisme, le déni climatique ». Elle dénonce un outil au service de l’extrême droite qui dégrade abîme la démocratie. 

Et de conclure : « Ma parole politique n’a plus sa place sur ce réseau. » 

Le Journal Les Dernières Nouvelles d’Alsace précise que plusieurs villes (Quimperlé, Bagnolet, Noisy-le-Sec) ont pris la même décision. 

De même à Poitiers (8.000 followers), qui prône « une démocratie saine, la lutte contre les fake news et la lutte contre le harcèlement en ligne », selon les propos de sa maire Léonore Moncond’huy (12.000 followers). 

De son côté, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait quitté le réseau dès novembre 2023.
Une vague de départs

Ces décisions coïncident avec la prochaine investiture de Donald Trump, le 20 janvier. En effet, le nouveau Président des Etats-Unis compte le propriétaire de X, Elon Musk, dans son équipe. 

A noter qu’un mouvement citoyen dénommé «Hello Quitte X» pousse les citoyens à quitter X à cette date. 

Certaines communes vont désormais communiquer en micro-blogging via des plateformes alternatives comme BlueSky ou Mastodon. 

Sources : 



Turku becomes first major Finnish city to leave X. 

jeudi 16 janvier 2025

Maire, une histoire d’engagement


Je vous recommande ce livre paru en 2003 chez Plon. 

« Journal d'un maire de campagne » permet de se plonger dans la réalité et la complexité de la fonction d’un maire, Christian Blanckaert, qui avait aussi des activités dans le secteur privé. 

31 ans au service d’une communauté : Christian Blanckaert raconte, au travers d’une cinquantaine de scènes aussi variées qu’étonnantes et émouvantes, sa vie quotidienne de maire d’un village de campagne. Un témoignage d’engagement et d’humanité. Un hommage à cette fonction plus que jamais essentielle. 

« Je vous invite à découvrir une aventure. Je viens vous raconter ce que j’ai vu, connu, vécu, comme maire d’un petit village de Normandie. Chaque chapitre raconte un évènement, un bonheur, une surprise, une banalité, une difficulté, un accident, la vie d’un maire. Je suis passé de la contrariété à la sérénité, de l’étonnement à la colère. L’arc en ciel des sentiments, impressions, réactions, est sans limites. J’ai côtoyé richesse et grand dénuement, appris à me méfier des apparences et à percevoir l’invisible. 

Ce mandat est singulier. Les circonstances décident, inattendues, qui vous attrapent ou collet. Gestionnaire et architecte, le maire conduite une communauté fluctuante, dans un contexte d’une rare complexité, souvent seul aux prises avec des lois, textes, règlements, qui évoluent au fil du temps. 

Du singulier au collectif, le maire est à la fois gestionnaire et assistant social. Happé par le quotidien, il doit réfléchir au lendemain, à l’avenir. Il s’occupe de toutes petites choses, et en réalise de grandes, c’est le paradoxe du métier. 

Ses regrets sont permanents, ses moyens limités, mais il avance, il édifie. Mon histoire de maire est peut-être une histoire d’amour. Ce n’est pas une histoire d’ambition, ni une question de pouvoir ou d’argent. Est-ce l’histoire d’une dette à rembourser ? Une façon de remercier, de rendre ce qui m’a été donné, ou de voir autrement l’existence, que sais-je ! 

Trente et un ans au service d’une communauté, 12 ans adjoint aux maires, 19 ans maire. C’est l’histoire d’un maire comme il y en a des milliers d’autres, de ceux qui tout simplement s’occupent des gens au quotidien. C’est l’histoire d’un engagement. »
   
 Christian Blanckaert est l'auteur de plusieurs livres, notamment Les chemins du luxe (Grasset, 1996), Portraits en clair-obscur (Balland, 2003), Roger Salengro, chronique d'une calomnie (Balland, 2004) et Instants précieux (Allary, 2018). Il a été Président délégué du Comité Colbert de 1988 à 1996, PDG d'Hermès-sellier et directeur général d'Hermès International jusqu'en 2009. 

vendredi 25 octobre 2024

Les inégalités professionnelles hommes/femmes subsistent en Amérique du Nord

 L’étude « Women in the Workplace », menée par McKinsey & Company depuis dix ans, examine la parité hommes-femmes dans les entreprises nord-américaines. 

Bien que des progrès aient été réalisés, notamment dans la représentation des femmes aux postes de direction (passant de 17 % en 2015 à 29 % en 2024), l’égalité reste encore éloignée : au rythme actuel, elle pourrait nécessiter cinquante ans. 

L'étude révèle des disparités persistantes dès les premiers niveaux hiérarchiques, où les femmes sont moins souvent promues que les hommes. Ainsi, pour chaque promotion de 81 femmes au poste de manager, 100 hommes sont promus. Un phénomène encore plus prononcé pour les femmes de couleur. 


 

Ce phénomène est aggravé par une culture d'entreprise peu inclusive, où les femmes sont confrontées à des micro-agressions, des interruptions fréquentes, et des biais comportementaux qui nuisent à leur avancement. 

 

Les entreprises ont instauré des mesures pour soutenir les femmes, notamment par le biais d’aides aux parents et aidants, mais ces initiatives sont affaiblies par une réduction des options de travail à distance et des programmes de mentorat. Les progrès sont donc fragiles et nécessitent un changement profond des mentalités et des pratiques d’entreprise pour transformer durablement la situation des femmes en milieu professionnel. 

Pour aller plus loin : 

Le rapport 

https://www.mckinsey.com/featured-insights/diversity-and-inclusion/women-in-the-workplace 

Les Echos : « Women in the workplace » : l'étude qui scrute la parité au travail depuis dix ans 

https://www.lesechos.fr/idees-debats/leadership-management/women-in-the-workplace-letude-qui-scrute-la-parite-au-travail-depuis-dix-ans-2126909 

Kamala Harris élue à la Vice-Présidence 100 ans après le droit de vote accordé aux femmes 

http://ong-entreprise.blogspot.com/2020/11/kamala-harris-elue-100-ans-apres-le.html 

Comment orienter les lycéennes vers les métiers scientifiques 

http://ong-entreprise.blogspot.com/2022/01/comment-orienter-les-lyceennes-vers-les.html 


lundi 2 septembre 2024

Les origines de l’urbanisme favorable à la santé en vidéos


L'urbanisme favorable à la santé (UFS) trouve ses racines dans des préoccupations historiques concernant la santé publique et l'environnement urbain. Son évolution a suivi les grandes transformations économiques, sociales et technologiques des sociétés, tout en s'adaptant aux défis de chaque époque. 

Sans remonter à l’Antiquité, en voici quelques grandes dates : 

1. Révolution industrielle et hygiénisme 

Avec la Révolution industrielle et l’exode rural, les villes ont connu une croissance rapide et souvent désordonnée, menant à des conditions de vie insalubres. La surpopulation, les logements précaires, l'absence d'infrastructures de gestion des déchets ont contribué à l'apparition d'épidémies. A noter également la mauvaise qualité de l'air, liée à l’usage intensif du charbon. 

Le mouvement hygiéniste au XIXème siècle s’est développé à peu près au même moment dans de grandes villes, dont Paris, avec le Baron Haussmann. Les réformateurs comme Edwin Chadwick (1800-1890) en Angleterre ont plaidé pour l'amélioration des infrastructures sanitaires, notamment l'approvisionnement en eau potable, l'évacuation des eaux usées et la réduction de la densité des habitations.

  

Exemples d'urbanisme hygiéniste : 

Les premières réglementations sur l'assainissement, la création de systèmes d'égouts, et la conception de parcs publics pour améliorer la qualité de l'air et offrir des espaces de loisirs aux citadins (comme Central Park à New York, achevé en 1873 après seize années de travaux conçu par Frederick Law Olmsted).

  

Naissance de l’urbanisme à Barcelone 

 

2. Mouvement des cités-jardins (début du XXème siècle) 

Face aux problèmes sociaux et sanitaires des villes industrielles, des alternatives ont été proposées pour concilier urbanisation et bien-être. Ebenezer Howard (1850-1928), un urbaniste britannique, a développé le concept des cités-jardins. 

Les cités-jardins étaient conçues pour être des villes autonomes, combinant les avantages de la vie urbaine (emplois, services) et ceux de la campagne (air pur, espaces verts). Elles devaient être entourées d'une ceinture verte, avec des zones résidentielles aérées, des jardins et des parcs. Ce modèle a inspiré de nombreuses initiatives, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Il a favorisé l'idée que l'urbanisme devait offrir un cadre de vie sain, avec des espaces ouverts et des zones pour l'activité physique.

  

3.Modernisme et urbanisme fonctionnel (1920-1970) 

Le début du XXème siècle a vu l'émergence de nouvelles idéologies en matière d'urbanisme, influencées par l'essor du modernisme et des progrès technologiques. L'urbanisme fonctionnel, promu par des architectes comme Le Corbusier (1887-1965), prônait la séparation des fonctions urbaines (résidentielle, commerciale, industrielle) pour rationaliser l'espace. Le Corbusier a proposé des modèles comme la « cité radieuse », construite à partir de 1945, avec de hauts immeubles entourés de grands espaces verts pour maximiser l'air et la lumière. 

  

Contrairement à cette vidéo, qui est très positive, les grands ensembles qu’il a inspirés, souvent construits en périphérie des villes, ont parfois été associés à des problèmes sociaux, tels que l’isolement et la dégradation des conditions de vie. 

Urbanisme de l'automobile 

L'après-guerre a vu l'expansion des banlieues, avec des développements axés sur la voiture, souvent au détriment de la marche et des transports en commun. Bien que cela ait amélioré certaines conditions de vie, cela a aussi engendré des problèmes de sédentarité, de pollution et de déclin des centres-villes.

 

1952 : le Grand smog 

 

4. Réforme urbaine (années 1970-2000)

À partir des années 1970, une prise de conscience croissante des problèmes environnementaux et des effets négatifs des modèles d'urbanisation basés sur le tout automobile a émergé. 

Les concepts de développement durable ont commencé à s'imposer. 

  • Planification durable : L'accent a été mis sur la création de villes plus compactes et mieux connectées, favorisant la marche, le vélo et les transports en commun, tout en réduisant l'empreinte écologique des villes. Le tournant majeur dans l’émergence de l’urbanisme durable remonte à 1987 avec la publication du rapport Brundtland. Intitulé « Notre avenir à tous » 
  • Infrastructures vertes et résilience : De nouvelles approches comme l'intégration d'infrastructures vertes (parcs, corridors écologiques) ont été développées pour améliorer la qualité de vie, gérer les inondations et réduire les îlots de chaleur en milieu urbain. 
  • Écoquartiers : Des projets de rénovation urbaine et des écoquartiers (comme celui de Vauban à Fribourg en Allemagne) ont cherché à démontrer qu'il était possible de créer des quartiers autonomes, écologiquement responsables et favorables à la santé.

 
  

 

5. L’urbanisme favorable à la santé 

Plus récemment, les crises de santé, telles que l'obésité, les maladies respiratoires dues à la pollution de l'air, et les impacts de la crise climatique, ont accéléré ces tendances. Le concept d’urbanisme favorable à la santé (UFS) a été initié en 1987 par le Réseau des villes santé de l’OMS Europe et formalisé en 2000 dans le guide “Pour un urbanisme centré sur les habitants”. L’idée est que les choix d’aménagement peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être et la santé des populations. 

• Minimiser les risques : pollution, bruit, chaleur, etc 

• Protéger et prévenir : avoir une eau de baignade, planter des arbres, favoriser la mixité sociale, etc 

En France, l’UFS a été soutenu par le ministère de la Santé est développé dans la recherche et la formation, notamment à l’École des hautes études en santé publique (EHESP). 

 

Quelques pistes : 

- Concept de "ville 15 minutes" : Le concept popularisé récemment vise à rendre la ville plus résiliente et agréable à vivre en garantissant que tous les services essentiels (travail, soins, éducation, loisirs) sont accessibles à pied ou à vélo en moins de 15 minutes. 

- Smart cities et technologies : L’intégration des technologies dans les infrastructures urbaines, comme les capteurs de qualité de l'air, les applications de mobilité partagée et les réseaux intelligents, contribue à améliorer la santé des habitants en optimisant la gestion des ressources et en réduisant les risques environnementaux. 

- Épidémies et urbanisme : La pandémie de COVID-19 a accentué l'importance de repenser l'espace public pour réduire la transmission des maladies, avec un retour des réflexions sur l'hygiène, la densité urbaine et l'accès à des espaces ouverts et sains. 

On le voit, l'urbanisme favorable à la santé s'inscrit dans un continuum historique qui reflète l'évolution des préoccupations sanitaires, sociales et environnementales liées à la ville. 

Aujourd'hui, l'urbanisme favorable à la santé (UFS) est un domaine multidisciplinaire qui mobilise à la fois la planification urbaine, la santé publique, l'écologie et les sciences sociales pour améliorer la qualité de vie des populations urbaines. 

Pour aller plus loin : 

Quand l’urbanisme se met au service de la santé et du bien-être 

https://bit.ly/473h8vQ 


Le Monde (2020) : « Peste, choléra, tuberculose… les épidémies ont modelé nos villes » 

https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2020/03/30/comment-les-epidemies-ont-modele-nos-villes_6034868_4811534.html 

Histoire des pavés parisiens :

 

mercredi 21 août 2024

Quand l’urbanisme se met au service de la santé et du bien être

 Les liens entre urbanisme et santé publique sont anciens. Mais, ils sont de nouveau d’actualité après des décennies d’expansion de la voiture et de la constitution de mégalopoles. Avec leurs maux comme l'obésité, les maladies respiratoires et la solitude. 

Sans compter les impacts du réchauffement climatique en milieu urbain, comme les ilots de chaleur, dont on a pris conscience que plus récemment. 

L'urbanisme favorable à la santé (UFS) est une approche de la planification urbaine qui vise à concevoir des environnements urbains qui promeuvent la santé et le bien-être des habitants. Il ne s’agit pas seulement de ne pas être malade, mais de générer du bien-être et des interactions sociales. L'aménagement du territoire et la conception des espaces publics peuvent atténuer certains risques et en prévenir d’autres, qu’il s’agisse de la santé physique, mentale et sociale des individus. 

Sans entrer dans le détail de la méthodologie, voici des pistes, qui loin d’être idéalistes ou radicales, sont souvent mises en œuvre par l’UFS : 

Réduction des polluants 

  • Qualité de l'air : Réduire l'exposition des habitants à la pollution de l'air en limitant le trafic automobile, en favorisant les modes de transport durables et en végétalisant les zones urbaines. 
  • Gestion des déchets : Optimiser les systèmes de gestion des déchets pour éviter les nuisances liées à la pollution de l'eau, de l'air et des sols. 
 
Accès aux services de santé et de bien-être 
  • Proximité des services de santé : garantir une prise en charge rapide et efficace des habitants. 
  • Services sociaux : Intégrer des équipements pour le soutien social, tels que des centres communautaires, des espaces de rencontre, des structures d'aide sociale pour répondre aux besoins des populations vulnérables. 
 Sécurité et bien-être social
  •  Sécurité des espaces : Aménager des rues et des quartiers bien éclairés, accessibles et dotés de mesures de sécurité pour éviter la criminalité et favoriser un sentiment de sécurité. 
  • Cohésion sociale : Concevoir des quartiers favorisant les échanges, avec des espaces publics accueillants où les habitants peuvent se rencontrer, discuter et renforcer le lien communautaire. 
 
Logement salubre et abordable 
  • Habitat sain : Promouvoir des logements de qualité, bien ventilés, bien isolés et sans risques pour la santé (comme les matériaux toxiques). 
  • Accès au logement abordable: S'assurer que les prix de l’immobilier ne génèrent pas de l’exclusion et de l'habitat précaire. 
 
Promotion de l'activité physique 
  • Mobilité active : Encourager la marche, le vélo et l'utilisation des transports en commun en créant des infrastructures sûres, accessibles et bien connectées. Des trottoirs larges, des pistes cyclables sécurisées en sont des exemples. 
  • Accès aux espaces verts : Les parcs, les jardins et autres espaces naturels sont essentiels pour permettre aux habitants de pratiquer des activités physiques, se détendre et se reconnecter avec la nature.
Réduction du stress et bien-être mental 
  • Design apaisant : Créer des environnements urbains esthétiquement plaisants et paisibles, avec des espaces verts et des zones de calme. 
  • Limiter une densification excessive : Planifier l'urbanisation pour éviter la surpopulation qui peut générer du stress, des nuisances sonores et des conditions de vie difficiles. 
 
Équité en santé
  • Inclusion : Adapter l'urbanisme aux besoins spécifiques des personnes âgées, des enfants, des personnes handicapées, et des populations économiquement défavorisées. 
  • Accès équitable aux ressources: Veiller à ce que tous les quartiers, y compris ceux défavorisés, aient accès aux services, aux espaces verts, aux commerces, et aux infrastructures de transport. 

Quelques exemples : 

  •  Aménagement de "villes du quart d’heure" : Un concept où les résidents peuvent accéder à l'essentiel (travail, loisirs, soins de santé, éducation) à moins de 15 minutes à pied ou à vélo de leur domicile.
 
  •  
  • Recours aux technologies : améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments (HQE) , favoriser les énergies renouvelables, et réduire l'empreinte carbone des villes. 
  • Lutter contre la pollution visuelle : certaines villes ont commencé à réduire l’affichage publicitaire, qui créée de la fatigue nerveuse et de la frustration. 
 

• Dans certaines communes, les rues donnant sur des écoles sont piétonnisées aux heures d’entrée et de sortie des enfants (sécurité routière, pollution). 

 

Une approche globale 

La pandémie de COVID-19 a renforcé cette tendance. Il est redevenu indispensable de repenser l'espace public pour atténuer la transmission des maladies, avec un retour des réflexions sur l'hygiène, la qualité de l’air, la densité urbaine et l'accès à des espaces ouverts et sains. 

Chaque nouveau projet d’urbanisme est unique et les bonnes idées ne manquent pas dans toute la France, y compris parfois dans des communes de taille moyenne. 

Pour ne pas rater le coche, l'urbanisme favorable à la santé et au bien être nécessite une approche intégrée entre l'urbanisme, l’écologie, la santé publique, les sciences sociales et l’écoute des citoyens. Le reste